Elles sont particulièrement convoitées des amateurs d'horlogerie pour le savoir-faire technique qu’elles renferment.
Petite seconde
En horlogerie, la complication dîte petite seconde est l’une des complications les plus courantes. Elle permet de remplacer la trotteuse centrale, par une petite aiguille généralement placée dans un compteur décentré. La plupart du temps, le compteur se trouve à 6h ou à 9h, mais elle peut également se trouver ailleurs sur le cadran.
La petite seconde décentrée a surtout un avantage esthétique.
Date & Grande Date
L’indication de la date est une complication qui permet la lecture de la date du jour et parfois du jour de la semaine. Elle est en règle générale placée dans un guichet permettant une très bonne lisibilité. Alors que la date est enfermée dans un seul guichet, la grande date peut être séparée en deux guichets distincts. Cette dernière nécessite deux disques qui tournent séparément. Celui de gauche est numéroté de 0 à 3 tandis que le second, à droite, est numéroté de 0 à 9. La date peut aussi parfois être indiquée par aiguille.
Chronographe
Peut-être la plus connue des complications. Les chronographes sont souvent utilisés dans le domaine sportif, et sont reconnaissables grâce à la présence de compteurs sur le cadran. Le chronographe est un instrument de précision permettant de mesurer une durée. Un bouton poussoir permet ainsi de démarrer, arrêter, et remettre à zéro la fonction chronographe. Attention à ne pas confondre chronographe et chronomètre ! En effet, cette dernière appellation est réservée aux montres dont les mouvements ont réussi avec succès différents tests de qualité et de fiabilité.
Phase de lune
La phase de lune est, comme son nom l’indique, une complication permettant d’indiquer les différentes phases de l’astre lunaire, c’est-à-dire la nouvelle lune, le premier croissant, le premier quartier et ainsi de suite. Et ce, sur un cycle complet de 29, 5 jours. Si elle ne constitue pas une grande utilité, elle est appréciée pour son esthétique poétique.
L'indicateur de réserve de marche
L'indicateur de réserve de marche est une complication horlogère très utile. Il permet, comme une jauge à essence sur le tableau de bord d'une voiture, de vérifier la réserve d’énergie d'une montre à remontage manuel ou automatique afin d’éviter qu'elle ne s'arrête inopinément. Cette jauge permet en fait de calculer la quantité d’énergie de la montre en évaluant le niveau de tension du ressort de barillet. Lorsque la montre est remontée, le ressort se tend et active l'engrenage pour indiquer la progression de cette tension et inversement. Comme la phase de lune, cette complication est aussi appréciée pour son aspect esthétique. Une complication qui joint l'utile à l'agréable !
Tourbillon
Le tourbillon est l’une des complications les plus techniques qui soit. Inventé par Abraham-Louis Breguet en 1801, le tourbillon permet de compenser les influences liées à la gravité terrestre pour les montre qui ne bougent pas de position (horloges marines, montres gousset, etc.). Il s’agit d’une petite cage tournante, renfermant l’ensemble balancier-échappement, ayant une rotation d’un tour par minute pour faire prendre à ces « organes régulateurs » toutes les positions verticales possibles, afin d’en améliorer la précision. Le tourbillon requiert un savoir-faire d’exception que seules les grandes Maisons possèdent. En règle générale, cette complication est visible par transparence sur le cadran de la montre afin que les amateurs d’horlogerie puissent en profiter.
Tourbillon gyroscopique
De la même manière que le tourbillon, le tourbillon gyroscopique a pour but de contrer les effets de la gravité sur le mouvement de la montre qui peut perdre en précision. Il a été prouvé que le maintien de l’organe régulateur en position horizontale améliore l’amplitude du balancier, et ainsi la précision horaire. Hors, le mouvement du poignet ne permet pas toujours d’avoir cette position horizontale. Le tourbillon gyroscopique permet de conserver cette position horizontale grâce au pivotement du balancier dans toutes les dimensions. Cette complication tutoie les sommets de la perfection horlogère et témoigne d’un savoir-faire exceptionnel dont seules une poignée de Maisons horlogères peuvent s’enorgueillir à l’image de Jaeger-LeCoultre ou Zenith.
GMT
Le GMT pour Heure Moyenne de Greenwich se définit comme l’heure solaire moyenne au méridien de Greenwich (Angleterre). Elle a longtemps servi de référence temporelle dans le monde, avant d’être supplantée par UTC (Temps Universel Coordonné). Mais le sigle GMT est encore couramment usité en horlogerie, à l’instar de la célèbre Rolex GMT Master. Cette complication a été créée dans les années 50 pour les aviateurs qui passaient leur temps à sillonner différentes parties du globe. Elle permet de connaitre l’heure GMT (sur 24h) dans différents endroits du globe de façon simultanée, par l’ajout d’une seconde aiguille des heures, réglable séparément. Dès lors, cette complication est devenue la complication horlogère préférée de tous les globe-trotteurs !
Quantième perpétuel
Le quantième perpétuel est une complication horlogère de haut vol qui consiste à afficher sur un même cadran la date, le jour, le mois et l’année tout en prenant en compte de manière automatique le cycle des années bissextiles et le mois de février à 28 jours. Une complication technique qui peut s’avérer très utile et qui permet de ne pas régler sa montre pendant plusieurs décennies. Un quantième perpétuel est en général réglé pour 100 ans, au-delà, il doit retourner en Manufacture pour un nouveau réglage.
Flyback
La fonction Flyback, littéralement retour en vol, est une fonction additionnelle du chronographe qui permet de le réinitialiser et de lancer instantanément une nouvelle mesure par une seule et même pression sur un bouton poussoir. Cette compilation a été inventée par Longines en 1936 pour chronométrer de façon précise la durée de vol entre deux changements de cap sans perdre de temps à actionner deux poussoirs distincts.